Face à l’augmentation sans précédent du prix de l’immobilier, de nouveaux moyens d’acquisition voient le jour justement pour y faire face. Le co-achat se présente comme le moyen le plus encouragé par les agents immobiliers. Comment fonctionne-t-il ? Quels sont les intérêts que cela procure ?

Les rouages du co-achat

Pour faciliter le précepte du co-achat qui est tout un système de vente, on peut le résumer simplement par un achat à plusieurs pour l’acquisition d’un bien. Ce système permet notamment de se passer d’un appui bancaire ou d’un financement participatif cependant le titre de propriété sera à plusieurs noms. Ceci permet d’acquérir des biens dans les quartiers résidentiels comme à Paris 16 qui sont les plus coûteux. Toutefois, le co-achat ne permet pas à ses propriétaires de jouir d’un bien immobilier en tant que résidence principale, car il est impossible d’y résider en même temps surtout pour un appartement. Mais les acheteurs sont plutôt encouragés à louer leur maison pour en partager les rentes. À l’image des actions dans une entreprise, celui qui investit le plus perçoit le plus grand dividende. Et chaque propriétaire possède le droit de revendre sa part à un autre propriétaire ou à une tierce personne.

Le contrat de co-achat

En finalisant un acte de co-achat, rédiger un contrat entre les acheteurs devra être une priorité. Ceci dans le souci où des accords verbaux ne protègent pas d’une mauvaise foi qu’un des acheteurs pourrait acter involontairement ou consciemment. De plus, un contrat affiche clairement quel somme a été investi par chaque propriétaire ou encore qui sera la personne morale en charge du bien. Ce qui évite ainsi des situations de réunion interminable pour chaque opportunité qui s’offre comme la visite de potentiels locataires et le paiement des impôts. De plus, des contrats permettent de prévoir une éventuelle cession ou de transmission d’un co-acheteur en l’ajout des clauses et en proposant un règlement interne spécifique. Si possible, le contrat doit même être rédigé et signer lors du moment de l’achat en incluant également le vendeur.

Que dit la loi ?

La loi encourage les membres du co-achat à procéder à la création d’une SCI ou d’une Société Civile Immobilière. C’est un moyen de légaliser un co-achat vis-à-vis de la loi, car le contrat ne sera considéré comme étant simplement un règlement interne. Ce qui permet par la suite de départager le bien en parts sociales entre associés. Ce montage immobilier distribuera les parts proportionnellement aux investissements de chacun. Cependant, gardez en tête que ce type de montage ne permet pas à un des associés d'effectuer le financement de son apport par une aide comme le prêt à taux zéro. Toutefois, la possession d’une part d’une SCI permet par contre d’emprunter en utilisant celle-ci comme gage.